Laboratoire Africain
de Recherches en Cyberstratégie
Les régions en développement sont de plus en plus conscientes de l’importance de la localisation du trafic Internet dans la recherche d’un accès Internet rapide, abordable et disponible. Le présent document fait un focus sur l’Afrique, où 37 IXP interconnectent actuellement des FAI locaux, mais principalement à l’interieur des pays. Une option pour enrichir la connectivité sur le continent et inciter les fournisseurs de contenu à établir une présence dans la région consiste à interconnecter les fournisseurs de services Internet présents sur des IXP isolés en créant un agencement d’IXP réparti sur le continent. Ce travail de recherche a pour objectif de déterminer si une telle interconnexion IXP serait possible et, le cas échéant, d’estimer les avantages optimaux qui pourraient être obtenus en termes de localisation et de performance du trafic.
Auteurs: Dr Roderick Fanou, Dr. Francisco Valera, Dr. Pierre Francois, Dr. Amogh Dhamdhere
Ce guide se décline comme une boîte à outils que l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) proposé particulièrement aux États et gouvernements africains pour les accompagner dans leurs efforts pour répondre aux menaces et vulnérabilités des technologies de l’information et de la communication dont toutes nos sociétés et nos économies sont de plus en plus dépendantes.
Etude réalisée en Mars 2021 par le cabinet britannique PwC, portant sur les enjeux et défis de la cybersécurité en Afrique francophone subsaharienne. Il s’agit d’une enquête réalisée auprès de 281 acteurs professionnels, de divers secteurs d’activité, présents dans les pays suivants : Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, RDC, Sénégal et Madagascar.
En 2014, les membres de l’Union africaine (UA) ont adopté à Malabo la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Cette convention est actuellement signée par 14 pays et ratifiée par uniquement 5 des 55 Etats membres. Pour cause, la plupart de ces pays la considèrent trop intrusive… la convention prévoit globalement que « chaque État partie s’engage à adopter des mesures législatives et/ou réglementaires pour identifier les secteurs considérés comme sensibles pour sa sécurité nationale et le bien-être de l’économie ».
La problématique de l’insertion des NTIC en Afrique ne saurait être réduite à la question des infrastructures (thème de la fracture numérique). Elle doit être élargie à celle de l’environnement socio-politique (thème de la démocratie dans la société de l’information). Les NTIC ne peuvent en effet contribuer au développement d’une société que si elles opèrent dans un environnement qui favorise l’exercice des libertés.
Ce rapport se veut un baromètre de la cybersécurité en Afrique a été réalisée durant en janvier 2021 auprès des membres du Club d’Expert de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA), qui est un espace d’échange et de partage entre Directeurs des Systèmes d’Information (DSI), Directeurs de la Sécurité des Systèmes d’Information (DSSI) et autres Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) exerçant dans les secteurs privés ou publics sur le continent africain.
« La stratégie d’expansion de la Chine via le cyberespace (Digital Silk Road) dévoile sans équivoque ses ambitions: devenir la première puissance à maîtriser l’intelligence artificielle permettant de traiter la donnée. Pour obtenir cet effet recherché, Xi Jinping a mis au point une stratégie lui permettant, à échéance 2025 puis 2049, de s’étendre jusqu’à l’Atlantique (Europe et Afrique) faisant de la Chine la première puissance mondiale et le parti communiste chinois, le grand vainqueur. »
Ceci est un extrait d’une étude menée par Louis LY, Marc DEMERLÉ, Philippe RAMOUL (anciens étudiants à l’Ecole de Guerre Economique). Je vous invite vivement à lire intégralement.
En faisant l’éclairage sur une opération de cyberespionnage contre les intérêts du Kenya à des fins stratégiques, ce rapport met en exergue la façon dont la Chine mobilise les outils dans le cyberespace pour étendre son influence économique et géostratégique en Afrique et ailleurs. L’étude a été menée par “Recorded Future“, une entreprise américaine du domaine de la cybersécurité et de l’analyse de données co-financée par Google et la CIA.
Bref état des lieux du dispositif de cybersécurité en Afrique réalisé en 2021 sur un échantillon de 27 pays par une entité dénommée « La Météo Du Numérique en Afrique ». Cette étude se base sur 7 critères qui mettent bien en exergues les avancées remarquables de certains pays, et le retard abyssal que d’autres accusent.
Cette article écrit par le Dr Jean-Jacques KONADJE est un crie de cœur pour appeler la jeunesse et les décideurs Africains à s’intéresser activement à l’étude de la « stratégie » comme discipline, condition pour développer et implémenter une pensée stratégique propre à l’Afrique afin de porter une voix singulière dans un monde de plus en plus complexe.
Rapport de l’Institut Africaine des Etudes de Sécurité (ISS Africa) publié en Octobre 2020, portant sur l’importance de la cybersécurité dans une politique de sécurité maritime, et la nécessité d’accélérer sa prise en compte dans le contexte de l’Afrique. (Document en anglais).
Rapport portant sur la manipulation de l’information montre à quel point les africains restent fragiles et immatures sur la question, faisant du continent un terrain propice de guerre informationnelle entre différentes puissances. L’étude a été publiée en août 2018 par le Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) du ministère français des Armées.
Note de synthèse du programme en ligne sur le rôle du secteur de la sécurité dans la résolution des défis et menaces liés au cyberespace en Afrique, organisé du 3 au 25 août 2021 par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique.
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