Laboratoire Africain
de Recherches en Cyberstratégie
En Décembre 2022, Nate Allen, Matthew LA LIME et Tomslim SAMME-NLAR ont élaboré un document d’analyse qui a pris la forme d’un ouvrage, afin de sonner l’alarme des cyber-infractions de plus en plus grandissantes en Afrique. Le présent rapport propose un cadre de catégorisation de ces menaces, mettant en évidence les plus importantes ainsi que les principaux acteurs impliqués. Le rapport est organisé autour de quatre menaces principales, notamment : le crime organisé, le sabotage des infrastructures critiques, l’espionnage et l’innovation dans le domaine des conflits armés.
En Mai 2023, DataProtect (entreprise marocaine spécialisée dans la cybersécurité, premier SOC en Afrique) a publié un rapport d’analyse (sous forme de livre blanc) des mesures bancaires de lutte contre la cybercriminalité en Afrique. L’étude se contente de mettre à nu les approches politiques, les stratégies nationales de cybersécurité, la coopération panafricaine et les réglementations internationales. Le but de cette étude est de sensibiliser d’une part et fournir d’autre part aux responsables de la sécurité des systèmes d’information des banques centrales des informations de premier ordre et des sources d’inspiration en vue d’une cyber-résilience plus opérationnelle.
En 2022, Le Centre d’excellence en cyberdéfense coopérative de l’OTAN (CCDCOE, organisme accrédité par l’OTAN Centre de connaissances) a publié un ouvrage dirigé par Piret Pernik intitulé « Perspectives stratégiques du cyberespace à l’horizon 2030 ». Le livre rassemble les réflexions de divers chercheurs experts membres du CCDCOE à savoir James A. Lewis ; Jason Healey et Virpratap Vikram Singh ; Franz-Stefan Gady ; Laura G. Brent ; Berend Valk et Piret Pernik elle-même. L’ouvrage aborde des débats conceptuels et pratiques contribuant de manière constructive à l’agenda 2030 de l’OTAN.
En Juin 2020, Bulelani Jili, chercheur PhD au Département d’Etudes africaines et américaines a publié un article intitulé « Les outils de haute surveillance chinois en Afrique » dans la revue Chine, Droit et Développement. Ce travail soutient que l’amélioration des capacités de surveillance a su transformer des pays africains comme l’Ethiopie, l’Afrique du Sud et l’Ouganda, car les technologies chinoises favorisent la mise en œuvre de pratiques répressives. Loin de s’engager dans une analyse exhaustive des rapports qu’entretiennent les Etats africains, Pékin et les entreprises chinoises, l’objectif de ce point de recherche est de ressortir les facteurs de l’offre et de la demande qui contribuent à l’utilisation de plus en plus grandissante des technologies chinoises de surveillance en Afrique.
En Janvier 2020, le ministère américain de la défense en collaboration avec la Grande Bretagne, publiait la version 1 de l’édition A de la Publication Conjointe alliée (AJP-3.20) Organisé sur trois chapitres, le document fait tour à tour état des opérations menées dans le cyberespace ; de la responsabilité des alliées ; des fondamentaux (types, caractéristiques, principes et effets générés) des opérations du cyberespace ; enfin une conduite et un plan de positionnement sont également proposés.
En Mars 2023, la direction de la cybercriminalité d’INTERPOL (ici décentralisée sous la dénomination d’AFRIPOL) par le biais du « Desk africain » pour la lutte contre la cybercriminalité a dirigé un rapport détaillé sur l’état des lieux des actions et attaques cybers persistants ces dernières années. L’objectif ultime de ce rapport est de proposer à la région africaine des stratégies et un modèle d’action efficaces dans le but de protéger non seulement l’économie numérique des États mais aussi les populations.
Les régions en développement sont de plus en plus conscientes de l’importance de la localisation du trafic Internet dans la recherche d’un accès Internet rapide, abordable et disponible. Le présent document fait un focus sur l’Afrique, où 37 IXP interconnectent actuellement des FAI locaux, mais principalement à l’interieur des pays. Une option pour enrichir la connectivité sur le continent et inciter les fournisseurs de contenu à établir une présence dans la région consiste à interconnecter les fournisseurs de services Internet présents sur des IXP isolés en créant un agencement d’IXP réparti sur le continent. Ce travail de recherche a pour objectif de déterminer si une telle interconnexion IXP serait possible et, le cas échéant, d’estimer les avantages optimaux qui pourraient être obtenus en termes de localisation et de performance du trafic.
Auteurs: Dr Roderick Fanou, Dr. Francisco Valera, Dr. Pierre Francois, Dr. Amogh Dhamdhere
Ce guide se décline comme une boîte à outils que l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) proposé particulièrement aux États et gouvernements africains pour les accompagner dans leurs efforts pour répondre aux menaces et vulnérabilités des technologies de l’information et de la communication dont toutes nos sociétés et nos économies sont de plus en plus dépendantes.
Etude réalisée en Mars 2021 par le cabinet britannique PwC, portant sur les enjeux et défis de la cybersécurité en Afrique francophone subsaharienne. Il s’agit d’une enquête réalisée auprès de 281 acteurs professionnels, de divers secteurs d’activité, présents dans les pays suivants : Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, RDC, Sénégal et Madagascar.
En 2014, les membres de l’Union africaine (UA) ont adopté à Malabo la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Cette convention est actuellement signée par 14 pays et ratifiée par uniquement 5 des 55 Etats membres. Pour cause, la plupart de ces pays la considèrent trop intrusive… la convention prévoit globalement que « chaque État partie s’engage à adopter des mesures législatives et/ou réglementaires pour identifier les secteurs considérés comme sensibles pour sa sécurité nationale et le bien-être de l’économie ».
La problématique de l’insertion des NTIC en Afrique ne saurait être réduite à la question des infrastructures (thème de la fracture numérique). Elle doit être élargie à celle de l’environnement socio-politique (thème de la démocratie dans la société de l’information). Les NTIC ne peuvent en effet contribuer au développement d’une société que si elles opèrent dans un environnement qui favorise l’exercice des libertés.
Ce rapport se veut un baromètre de la cybersécurité en Afrique a été réalisée durant en janvier 2021 auprès des membres du Club d’Expert de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA), qui est un espace d’échange et de partage entre Directeurs des Systèmes d’Information (DSI), Directeurs de la Sécurité des Systèmes d’Information (DSSI) et autres Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) exerçant dans les secteurs privés ou publics sur le continent africain.
« La stratégie d’expansion de la Chine via le cyberespace (Digital Silk Road) dévoile sans équivoque ses ambitions: devenir la première puissance à maîtriser l’intelligence artificielle permettant de traiter la donnée. Pour obtenir cet effet recherché, Xi Jinping a mis au point une stratégie lui permettant, à échéance 2025 puis 2049, de s’étendre jusqu’à l’Atlantique (Europe et Afrique) faisant de la Chine la première puissance mondiale et le parti communiste chinois, le grand vainqueur. »
Ceci est un extrait d’une étude menée par Louis LY, Marc DEMERLÉ, Philippe RAMOUL (anciens étudiants à l’Ecole de Guerre Economique). Nous vous invitons vivement à lire intégralement.
En faisant l’éclairage sur une opération de cyberespionnage contre les intérêts du Kenya à des fins stratégiques, ce rapport met en exergue la façon dont la Chine mobilise les outils dans le cyberespace pour étendre son influence économique et géostratégique en Afrique et ailleurs. L’étude a été menée par “Recorded Future“, une entreprise américaine du domaine de la cybersécurité et de l’analyse de données co-financée par Google et la CIA.
Bref état des lieux du dispositif de cybersécurité en Afrique réalisé en 2021 sur un échantillon de 27 pays par une entité dénommée « La Météo Du Numérique en Afrique ». Cette étude se base sur 7 critères qui mettent bien en exergues les avancées remarquables de certains pays, et le retard abyssal que d’autres accusent.
Cette article écrit par le Dr Jean-Jacques KONADJE est un crie de cœur pour appeler la jeunesse et les décideurs Africains à s’intéresser activement à l’étude de la « stratégie » comme discipline, condition pour développer et implémenter une pensée stratégique propre à l’Afrique afin de porter une voix singulière dans un monde de plus en plus complexe.
Rapport de l’Institut Africaine des Etudes de Sécurité (ISS Africa) publié en Octobre 2020, portant sur l’importance de la cybersécurité dans une politique de sécurité maritime, et la nécessité d’accélérer sa prise en compte dans le contexte de l’Afrique. (Document en anglais).
Rapport portant sur la manipulation de l’information montre à quel point les africains restent fragiles et immatures sur la question, faisant du continent un terrain propice de guerre informationnelle entre différentes puissances. L’étude a été publiée en août 2018 par le Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) du ministère français des Armées.
Note de synthèse du programme en ligne sur le rôle du secteur de la sécurité dans la résolution des défis et menaces liés au cyberespace en Afrique, organisé du 3 au 25 août 2021 par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique.
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